Société : Top 5 des fautes commises par plus d'un intellectuel Congolais en français
Par | Le mardi, 13 octobre 2020 à 13:06 | Commentaires (0) | Société
La République démocratique du Congo (RDC) a pour langue officielle le français. Ce dernier est donc censé être bien manié par sa crème intellectuelle car non seulement c'est la langue d'enseignement mais aussi de l'administration. Tout passe donc par le français si on veut être quelqu'un professionnellement parlant voire dans la société.
Les Congolais sont réputés excellents en néologismes qui enrichissent le français. Néanmoins, ils se distinguent aussi par des fautes dont ils se seraient passés s'ils avaient la culture de la lecture, digne d’un bon intellectuel.
En voici le top 5 :
1. Ton nom c'est qui ?
En français, le nom est une chose, tandis-que dans nos langues Congolaises, on les personnalise.
C'est pourquoi on entend la phrase fautive " ton nom c'est qui ? " au lieu de " ton nom c'est quoi ?".
Car cette dernière est l'équivalent de " Quel est ton nom ?" vu qu'on ne dit jamais " Qui est ton nom ? ".
2. La toilette
En français, le mot toilette au singulier signifie maquillage. Ce n'est qu'au pluriel qu'il signifie lieux d'aisances. Plus d'un intellectuel l'utilisent à tort au singulier.
3. Essuie-mains
En français standard, l'essuie-mains est un linge pour s'essuyer les mains mais au Congo-Kinshasa, certains intellectuels l'utilisent pour qualifier ce linge qui essuie tout le corps.
Ainsi, en français, on dit plutôt " serviette " qui est un nom féminin, pour tout le corps.
4. Distinguer
On entend souvent dire " cette année, je vais distinguer " ou encore " cet étudiant est brillant, il vient de distinguer ".
Finalement,que distingue-t-on : le rouge du bleu ?
À la place, le verbe qui convient pour qualifier une action de s'élever au dessus des autres, c'est se distinguer.
On se distingue. Ainsi, on dira : cette année, je vais me distinguer. Ou encore, cet étudiant est brillant, il vient de se distinguer.
5. Mise en scène
Pour être film, tout film est mis en scène. En RDC, certains intellectuels associent la mise en scène à la "fiction" qui est un film qui raconte des trucs imaginaires.
Fabrice Boyoma