Denise Dusauchoy fait son mea culpa sur sa page Facebook
Par | Le vendredi, 21 février 2020 à 16:47 | Commentaires (0) | Société
Après ses propos relayés sur sa page Facebook humiliant les femmes de l’Est qui ont suscité beaucoup de doute sur son statut du journaliste et de son genre féminin, Denise DUSAUCHOY présente des excuses mais enfonce encore les clous dans les plaies.
Très active sur les réseaux sociaux en travers sa page Facebook où elle a l’habitude de faire des lives, Denise DUSAUCHOY, journaliste Belgo-Française d’origine rd-congolaise (du centre de la RDC au KASAÏ) avait cette fois-ci tapé à coté la nuit du mercredi au jeudi durant sa session Facebook-Live en tenant des propos de nature à ébranler les équilibres fragiles de l’édifice national.
Dans une séquence vidéo de 129 secondes extraite de sa session Facebook live, la «journaliste » a posé des actes qui pourront coûter chers à sa carrière et sa vie tels que :
- La stigmatisation des congolais originaires de l’Est ;
- Insultes nauséabondes à l’endroit des congolais originaires de l’Est ;
- Propos inqualifiables contre les victimes des violences sexuelles de l’Est ;
- L’apologie des violences sexuelles faites contre la femme.
Des faits dont la teneur infractionnelle n’est pas à démontrer notamment pour ce qui est des outrages publics en vertu de l’article 176 du Code pénal Congolais Livre II.
Après la réaction des congolais plus particulièrement les ressortissants de cette partie du territoire national sur la toile, Denise DUSAUCHOY a tenu à présenter son mea culpa en travers une publication tout en demandant pardon aux femmes de l’Est blessées suite à ses propos.
Malgré son mea culpa, la « journaliste » a tenu à s’attaquer aux autres personnes qu’elle a nommément citées et ce qui rend nul son mea culpa et que l’esprit de sa publication prouve qu’elle a été poussée de le faire par certains cadres du pays à l’occurrence du sénateur Denis KAMBAYI avec qui elle a travaillé et a même cité dans sa publication.
Nous vous proposons de lire en intégralité la publication de son mea culpa
Merci Seigneur enfin chez moi en Belgique.
Papa Denis Kambayi je suis une fille qui écoute, je vais m'exécuter malgré les insultes.
Chers tous arrêtez d'appeler ma mère, elle va mourir d'une crise cardiaque, arrêtez.
Maman Nelly travaille pour MSF/Suisse sous les coups des bombes en Irak, arrêtez de l'appeler.
Mon frère de sang Jimmy C. je t'ai écouté.
C'est à cause de vous que mon mari a dû piquer une crise cardiaque, vous n'évaluez pas les conséquences de vos dires et vos insultes sur ma famille alors que moi je m'en fou éperdument.
Que mon Dieu accorde la paix à toutes les femmes de l'Est du pays sauf aux mamans des impolis et mal éduqués tels que Nenette Kakina, Experto Shakur GM, Malemba sermmal Adrien, Dominique Cirume, Ro Mj, Trickson Télévision, Christian Dackys Mushagalusha, Ir Ngube Ngube Zebedee, Hervé Ngamuna, Simon Champagne Mbiyavanga, Jox Mutoto, Garçon d'aujourd'hui, trésor Emmanuel Mwenyimali, Nabintu Odette, Bibiche Ilunga, Jack Jamul Mkn, Jimmy Mukebwa. Bino na nga #rando coup sur coup.
Chères mamans de l'Est choquée par cette petite vidéo coupée et sortie de son contexte car je m'adressais dans une vidéo d'une heure à ses fils de pute qui m'ont insulté, humilié, vilipendé sur le mur de Toussaint Mika depuis des mois (qui m'a présenté des excuses sincères accompagnés de son épouse pour le désagrément causé par ses ami(e)s virtuels pour la plupart) recevez mon pardon en mon nom, mon mari, ma famille biologique (ma mère) et communautaire depuis Bruxelles où je suis au chevet de mon mari malade.
En tant que femme et mère surtout combattante pour les droits des femmes depuis la Belgique et la France mes deux pays d'adoption ainsi que la #RDC mon pays d'origine, féministe à outrance je ne jetterai jamais d'opprobre ou cracherai sur mon propre combat, "d'être la voix des sans voix".
Denise Dusauchoy est l'une des initiatrices de la marche mondiale, une ONG regroupant des femmes militantes partout dans le monde qui en son temps est venue célébrée la journée internationale de la femme à Bukavu en 2010 en interpellant le monde à travers une déclaration poignante pour un état d'urgence des femmes qui subissent les effets des guerres à l'Est de mon pays d'origine (on détruit le sexe de la femme qui est le socle pour détruire la société).
Ne torpillons pas un combat pour des individus qui ne respectent aucunement les femmes.
Les influenceuses Congolaises qui portent haut le combat de la femme ne sont pas nombreuses, restons soudées.
Personne ne parlera de la #RDC sans l'Est, ni du centre d'où je suis.
Maintenant, et si nous canalysons cette énergie pour bouter hors de la l'Est du pays tous ces génocidaires qui violent, pillent, torturent et tuent nos compatriotes!!!
Denise Dusauchoy
L'héroïne des temps modernes