La rumba et le ndombolo gagneraient aussi plus.
Par | Le mercredi, 12 juillet 2017 à 12:48 | Commentaires (0) | Analyses
Face à l’inexistence de l’industrie musicale et à la précarité des droits d’auteurs, les artistes musiciens rd-congolais ont pu inviter plusieurs moyens pour se retrouver dans leur métier, c’est ainsi ils vendent leur musique en trois étapes.
- D’abord les artistes musiciens rd-congolais ont fait de l’appel nominal des bienfaiteurs dans leurs chansons, une source non-négligeable des revenus. C’est le phénomène « LIBA NGA ». Reçu par RFI, un chercheur congolais de l’Université de Nanterre a démontré que des chanteurs comme KOFFI OLOMIDE peut brasser jusqu’à plus de 100 mille euros alors que son disque n’est pas encore lancé sur le marché. C’est ainsi vous verrez un artiste faire trop de bruit quand ils préparent son album, une façon d’inviter les bienfaiteurs qui veulent avoir des dédicaces ou des éloges dans les chansons.
- La deuxième étape de la vente, c’est lorsque le disque est sorti, par l’achat des différents disques dans discothèques et actuellement avec la vente digitale sur les différentes plateformes et le streaming.
- La dernière étape, c’est avec les concerts ; le succès d’un album peut lui donner plus de douze concerts internationaux dans une année en équivalence d’un concert par mois. Ici nous ne comptons pas des concerts sur le territoire national.
A part les concerts, les artistes musiciens congolais bénéficient aussi de leur album en travers les publicités avec les différentes entreprises qu’ils signent contrat car c’est à partir du succès des albums que vous verrez une compagnie X fait signer un artiste.
Précisons que la vente, la moins sure pour la musique congolaise, c’est la vente physique des disques ; ils sont toujours victime à la piraterie et c’est ce qui désole ces artistes même s’ils gagnent beaucoup avec les dédicaces, les appels nominaux des grands hommes politiques, des hommes d’affaire et tant d’autres bienfaiteurs.
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